La définition de la femme entre biologie et idéologie : une remise en question des fondements du féminisme

Aux débuts de l'humanité, les hommes chassaient, les femmes s'occupaient des enfants et de la cueillette. Les hommes n'avaient pas besoin de parler, la chasse étant une activité silencieuse. Les femmes, si, pour indiquer quelles plantes étaient comestibles ou non, et pour s'occuper des enfants. Ce sont les femmes qui ont créé le langage et les bases de la civilisation, en vivant en groupe.

La femme était vénérée comme celle étant capable de créer la vie, à l'image de la Grande Déesse, dont on retrouve des traces dans de nombreuses civilisations. C'était la femme qui vénérait la Grande Déesse dans les temples qui lui étaient dédiés, la femme qui possédait ces temples, et c'était la femme qui gardait les enfants avec elle, le père n'étant pas connu.

Quand la femme a développé l'agriculture par sa connaissance des plantes liée à la cueillette et l'élevage grâce aux animaux apprivoisés, l'homme a commencé à s'ennuyer.

La femme n'est pas inférieure à l'homme.

Avec la métallurgie, l'homme a commencé à créer plus que nécessaire pour pouvoir s'enrichir. Il a également épousé les prêtresses pour acquérir leurs richesses, et a imposé à la femme d'être sa propriété pour qu'il puisse avoir sa lignée à laquelle transmettre ses biens.

La femme n'est pas inférieure à l'homme. C'est un mensonge pour la soumettre et la posséder.

Encore aujourd'hui, l'homme possède la femme par le mariage. Le patriarcat est toujours bien présent, bien davantage qu'en de nombreuses périodes de notre histoire.

Je vais partir du principe qu'il est normal que les femmes aient le droit de vivre libres d'oppression, que c'est un droit qui est dû à chaque être humain, sans que d'autres aient de privilèges qui créent automatiquement des déséquilibres. Une société ne peut pas vivre en paix quand elle est déséquilibrée.


I. Les bases de la définition de la femme : une nécessité pour préserver les droits des femmes

L’importance de la spécificité des droits des femmes

La femme est encore et toujours victime de l'oppression des hommes : violences physiques et sexuelles, disparités économiques, santé peu étudiée, remise en question de leurs droits, manque de représentation, contrôle de leur comportement, etc. C'est sans même parler des autres pays.

La femme subit cette oppression parce que l'homme a besoin de la contrôler pour avoir sa propre lignée. Sans contrôle de la femme, il ne peut pas avoir de certitude sur sa descendance.

C'est donc sur le sexe biologique qu'est fondée l'oppression : ce sont les êtres dotés d'un système reproductif féminin qui peuvent être utilisés pour donner une descendance, seuls ces êtres pouvant porter la vie et créer des bébés.

Quand on veut libérer une catégorie sociale de l'oppression, il faut se focaliser sur la spécificité qui crée son oppression, qui n'est pas incluse par les défenseurs de l'humanité par défaut. Pendant le Siècle des Lumières, on brûlait les femmes en les qualifiant de sorcières. Ces humanistes-là ne risquaient pas de défendre les femmes, ou alors ils avaient une manière bien singulière d'exprimer leur soutien.

Les femmes ont des problématiques particulières qui ne sont pas étudiées dans "l'être humain par défaut". Il n'y a pas de dummy féminin dans les crash tests de voitures, les médicaments ne sont pas testés sur les femmes, les symptômes particuliers aux femmes ne sont pas étudiés non plus. Les hommes ont toujours ignoré les femmes, on ne peut pas se contenter de leur demander de penser à tout le monde pour adresser les problèmes spécifiques des femmes. Les hommes qui ont demandé le droit de vote en France se sont opposés à ce que les femmes l'aient également, a priori ce n'est pas sur eux qu'il faut compter pour corriger cette injustice.

Le rôle fondamental des définitions dans le langage et la pensée